Ne laisser aucune trace est plus facile que de marcher sans toucher le sol

Cette édition recueille des passages choisis dans les œuvres complètes de Tchouang Tseu. Elle est idéale pour une première approche de l'auteur.
Qui aimera et voudra en savoir davantage, aura à sa disposition des éditions plus complètes. Pour un essai de synthèse, Voir :
[http://www.senscritique.com/livre/Oeuvre_complete/critique/41115157][1]
L'humour de Tchouang Tseu rend certains textes très plaisants.


"N'allez pas demander l'opinion d'un aveugle sur une peinture.
N'invitez pas un sourd à un concert.
Mais l'aveuglement et la surdité ne sont pas seulement physiques.
Elles peuvent frapper l'esprit et j'ai bien peur que vous en soyez atteint."


"Le Tao est sans fin et sans commencement.
Tout le reste meurt, vit, est régi par l'impermanence,
tout change sans cesse de forme.
La succession des états est infinie
et chaque fin est suivie d'un nouveau commencement.
Le devoir de chacun prend corps dans les principes universels.
La vie des êtres humains peut se comparer à un cheval au galop,
se modifiant à chaque instant du mouvement.
Alors, que faire ou ne pas faire ? Suivre le flux des transformations."


"La méthode de purification de l'esprit consiste en ceci :
d'abord se concentrer,
ne pas écouter par l'oreille mais par l'esprit,
ne pas écouter par l'esprit mais par le souffle,
l'oreille écoute, l'esprit représente,
seul le souffle se conforme à toute situation
car il est vent vide, et le Tao chevauche le vide.
Le vide purifie l'esprit, dans le vide de l'esprit pénètre la lumière,
comme le paysage par la fenêtre d'une pièce vide."


"L'univers est très beau, mais il n'en parle pas.
Les quatre saisons se succèdent selon leurs lois,
mais elles n'en discutent pas.
La création entière se base sur des principes absolus
qui demeurent informulés."


"Toute existence possède son absolu, toute recherche sa lumière
toute communauté son pivot, tout commencement son sens.
Qui le déchiffre paraît ne pas le comprendre,
il est inutile d'interroger sur le fini ou l'infini.
Derrière les phénomènes qui changent existe le non-changement.
Pourquoi ne pas le consulter ?"


Pour d'autres citations dans une autre édition, voir :
[http://www.senscritique.com/livre/Le_reve_du_papillon/critique/41115158][1]

Créée

le 6 mai 2016

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